Aujourd’hui j’avais envie de rédiger un billet un peu plus personnel. Difficile de parler de parfum sans faire jouer sa perception personnelle des odeurs. Pourtant, parfois, il faut savoir prendre de la hauteur pour sortir de bonnes critiques. Là, j’avais tout sauf la volonté de me lancer dans un compte rendu hyper élaboré, avec des noms techniques partout, un truc clairsemé de poésie et de rêve tel que « ce parfum fait de vous une princesse, blablabla ». Non. Arrêtons un peu. Et pensons, parfois, à des trucs beaucoup plus primaires, les senteurs sexy. Ou plutôt MES odeurs sexy, les trucs qui me rendent dingue ou m’en rendue totalement crazy le temps d’une nuit ou de presqu’une vie (eh oh, j’suis jeune hein !).
Une odeur que je ne peux plus sentir aujourd’hui sans avoir la larme à l’oeil. Un parfum que je n’aimais pas tant que ça au départ : j’ai du mal avec les marques de fringues qui sortent des fragrances dérivées, allez savoir pourquoi. Pour moi, ce parfum puait le marketing, rien de plus. Et il a fallu qu’un homme le porte un soir d’été pour que je me laisse tenter. Et que je vive une belle histoire d’amour avec son parfum. Sobre et élégant, tout ce que j’aime.
Le parfum d’un mec égoïste. Pour une relation avec un mec qui pourrait passer pour un parfait salaud. Mais un côté magnétique qui fait que cet Egoïste m’a fait mal plus d’une fois. Et qu’au final, aujourd’hui je m’en fous. Peut-être suis-je moi-même devenue une pure égoïste, qui sait ?
- Le mâle de Jean-Paul Gaultier.
Il paraît que ce parfum est un best-seller. Moi je n’avais pas daigné le sentir : je déteste son flacon. Et un soir je n’ai pas eu le choix. On m’a embrassée. J’ai fermé les yeux. Le parfum était là, discret. Une senteur à laquelle je me suis tout de suite accommodée. Quelque chose de fort mais pas trop, un poil délicat. Mais totalement mâle. Un peu dandy, je trouve.
- L’homme d’Yves Saint Laurent.
J’ai vécu pendant presque 3 ans avec ce parfum. Une odeur qui me rend nostalgique mais à laquelle je ne pourrai plus jamais succomber. Un parfum pour mecs qui s’assument. Et bizarrement, totalement antithétique avec l’homme qui le portait à l’époque.